DIGITALNA ARHIVA ŠUMARSKOG LISTA
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ŠUMARSKI LIST 2/1937 str. 32 <-- 32 --> PDF |
RÉSUMÉ I. De meme que dans la législation germanique, la propriété forestiere des peuples slaves était des antiquités toujours collective. Plus tard, le régime féodal-militaire avait sensiblement changé ces anciens droits posséssoires. Mais ensuite, apres la chute de la période féodale-militaire, le peuple redevient maître des forets dans différentes formes de propriété, qui tout de meme avaient toutes en fond une structure analogue, de sorte que de ce temps la les forets communales appartenaient aux paysans. La superficie de nos forets communales est de 2,111.920 hect. ce qui fait 27% de la superficie forestiere totale.. Les forets communales se composent de 1,273.260 hect. des propriétés collectives c´est-a-dire appartenant aux banovines, aux villes, aux établissements publiques, aux communes proprements dit et aux villages. II. Dans les régions, ou régnait le régime féodal-militaire, l´économie forestiere se trouve avancée et organisée, par contre dans celles qui étaient en guerres presque perpétuelles jusqu´aux années 1912—1918, l´économie des forets est arriérée et se trouve actuellement dans un état d´organisation. Dans la plupart du pays les forets ne servent pas exclusivement a la production du bois, mais aussi — eu partie importante — au pâturage du bétail et au fourage par le ramas des ramilles. Cette économie combinée n´est pas au profit de la sylviculture, elle sert plutôt a l´élevage du bétail. D´une maniere générale, ces forets servent a la production du bois de chauffage et du bois d´oeuvre pour les besoins des paysans. On remarque une forte tendence a diviser, entre les habitants individuellement, telles parties des propriétés forestieres collectives. Ainsi il fut impossible de poursuivre, dans l´économie forestiere communale, exclusivement la rentabilité de cette derniere. Néanmoins ces propriétés collectives ont toujours joué un rôle important dans la vie et dans l´économie de la population rurale. III. Les causes principales de la division de propriété forestiere commune dérivent de ce que l´ancienne habitude du peuple slave a la vie collective se perd peu a peu et que la tendance d´obtenir une vie économique parfaitement indépendante pénetre de plus en plus, s´enfonçant meme dans les milieux des villages les plus éloignés ou elle détruit les anciens moeurs de la vie familiale malgré les efforts des autorités dirigeantes de faire revenir la population a ces anciens principes de la vie collective, eu organisant des institutions coopératives dans différentes branches du commerce et de l´industrie rurale. Il est évident que les raisons les plus efficaces de la tendence de division de la propriété forestiere collective sont: le désir d´obtenir, autant que possible, une propriété absolument individuelle; le besoin d´agrandir le terrain d´habitation ainsi que le terrain agricole; les discordes comme suite d´une gérance mal réussie dans l´économie collective. Il en résulte que les forets collectives ne se conservent que dans les cas ou leur division serait clairement contraire a la rentabilité du bien. IV. Dans l´ancienne Monarchie austro-hongroise était favorisé en premiere ligne le grand domaine forestier et agricole, d´origine étranger. Apres les luttes de notre peuple pour la libération nationale, il a été promis au peuple la réforme agraire, qui a été exécutée en ce qui concerne le grand domaine agricole, tandis que les grands domaines forestiers ont été expropriés au profit des ´Communes et des villages jusqu´a un degré de 25% de la superficie forestiere totale ou en somme de 98.227 ha. V. La législation forestiere yougoslave prescrit aux administrations des forets communales un plan d´exploitation de longue durée, strictement suivi. Les forets communales doivent etre dirigées par les personnes ayant une instruction spéciale supérieure. Dans les cas ou il serait impossible d´avoir des spécialistes forestiers, l´administration de la foret doit etre confiée aux organes forestiers de l´État, mais aux frais des propriétaires avec un paiement qui correspond a leur état financier. 78 |