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ŠUMARSKI LIST 9-10/1935 str. 21     <-- 21 -->        PDF

Le Qaercus suber ne se trouve aujourd´hui a Mljet qu´en quelques exemplaires,
mais il faudrait le cultiver d´avantage, car il fournit le liege.


Dans l´économie forestiere de Mljet la 1 a z i n a* joue un rôle important. En
pratiquant le s 1 a z i n a s, les rendement du sol augmente jusqu´au triple et parfois
meme plus. Mais il faut s´en occuper avec précaution, non seulement
lorsqu´elles s´effectuent dans les stations des maquis et
sur des terrains adoucis, mais surtout lorsqu´on abat les
peuplements de Pinus haiepensis situés sur un sol incliné et peu protond.
Il´est certain que les conditions de régénération des
forets par les lazinas ne sont pas favorables lorsque dans le
voisinage il n´existe pas des porte-graines de Pinus haiepensis e t
lorsque le terrain est abrupt. C´est une des raisons pour la quelle 1 e s
lazina s ont attiré une attention particuliere des agents forestiers, car il est a
craindre qu´on n´en arrive jusqu´a la dévastation.


La question des lazinas demande sans doute une étude particuliere.
L´ i n c e n d i e des forets méditerranéennes conduit, en outre, aux échanges des
essences aidant le dévellopement de Quercus iiex et de Arbutus unedo au détriment de
Juniperus,
Quelquefois l´incendi e soutient, de meme, le développement du P. haiepensis;
par conséquent, il peut en quelque sorte etre considéré comme un moyen
d´augmenter les forets de P. haiepensis. Mais sur les pentes tres raides il peut conduir
a la dévastation, surtout lorque apres des incendies répétés le sol a été entraîné par
les eaux sauvages.
Nous pourrions poser les principes suivants pour protéger la vie des forets
méditerranéennes:
1° Entretenir autant que possible le terrain couvert, afin que la couche de


l´humus augmente constammant.
2° Assurer le plus possible contre l´incendie la couverture morte et vivante.
L´économie forestiere rationelle de ces contrées exige que la rotatio n des


maquis soit prolongée et que l´on aux bois feuillus ajoute des coniferes, particulierement
des especes des Pinus.


La prolongation de la rotation apporterait des bénéfices certains. Plus la rotation
est longue, plus le sol se trouve sous l´influence de la couverture, qui protege le sol
contre l´insolation, contre la pluie et le vent. D´autre part, plus le recepag e est
rare, le sol s´épuise moins et les peuplements sont moins exposés aux incendies.


Quant au matériel obtenu par la rotation prolongée, bien qu´il est plus volumineux,
le résultat n´en est pas tres appréciable. Car en prenant comme base les
dimensions que nous rapportons dans les figures 18, 22, 25, 28, 30 (qui représentent les
coupes longitudinales des différentes essences) on conclue facilement que le matériel
obtenu, meme par la rotation prolongée, ne peut etre utilisé comme bois d´eouvre
qu´exceptionnellement. Mais par la rotation prolongée la quantité du matériel, relative
a une meme superficie, s´accroit ce qui diminue les dépenses de la production.


Vu la situation actuelle, ce n´est que dans des cas exceptionnels que la rotation
des maquis pourrait avoir une durée moindre de 30 a 40 ans.


* La z ina: le terme national pour l´exploitation du sol durant une époque de
cinque ans environ pendant laquelle, apres avoir brulé le sous-bois (tout en permettant
le développement des rejets des souches) on y cultive le Pyrethrum cinerariifolium,
le blé, le choux et autres.
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