DIGITALNA ARHIVA ŠUMARSKOG LISTA
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ŠUMARSKI LIST 12/1933 str. 10     <-- 10 -->        PDF

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RÉSUMÉ.
La culture du Noyer dans la Serbie Méridionale (Banovine de Vardaî) est assez
intense et présente une richesse pour le pays.
La statistique de Yougoslavie de l´année 19-31 donne pour la Banovine de Vardar


147.322 pieds d´arbres (environ 4 arbres par km2 de la superficie totale), avec la
production annuelle de 36.819 quintaux des noix. La production moyenne par pied
d´arbre était de 24´99 kilos. Ainsi le revenu annuel est de 18´5 millions de dinars.
Les conditions climatiques, géologiques, pédologiques et botaniques sont plus
ou moins bonnes pour cette culture. Néanmoins, les extremes climatiques aiu cours de
. été de 1928 et de la période Janvier—Mars 1929, ont été néfastes pour un grand
nombre des Noyers dans certains districts. La diminution de cet arbre précieux, par
sa production des fruits et.du bois d´eouvre, n´est pas a négliger, car son bois
d´oeuvre est de plus en plus recherché, ainsi son prix a atteint 30CO dinars pour le
metre cube. Ses fruits trouvent toujours et facilement des acheteurs.


11 est évident, que les Services Forestier et d´Agriculture de la Banovine
doivent s´interresser a cette culture. Leur action doit porter sur . augmentation du
nombre des arbres, sur . amélioration de la qualité et de la quantité des fruits et de
son bois d´ oeuvre.


L´introduction du Noyer de France en 1329, par la Chambre de Commerce et
d´Industrie de Belgrade, au prix de 25 dinars par kilo, n´ a pas donné des résultats
satisfaisants. Les nombreux essais dans les pépinieres ont plus ou moins échoués.
Les causes sont généralement dans sa gérmanitaon irréguliere, qui s´est prolongée
pendant les mois: Mai, Juin et Juillet, ainsi les plantes obtenues n´arrivent pas toutes
a se lignifier et les gelées hivernales et printannieres détruisent facilement la majeure
partie des organes aériens de la plante. Si les résultats sont tels dans les pépinieres
ou nous donnons aux plantes tous les soins nécessaires, il est certain, que P avenir
de ce Noyer ne serait pas florissant chez nous.


Cet état de chose nous a imposé . étude des variétés du Noyer indigene qui,
quoique en majorité dégénéré, a toujours, en différents districts, des beaux spécimens
qui donnent des fruits en quantité suffisante et égaux a tous les points de vue, a ceux
importés dépuis 1929 dans nos pépinieres. Ainsi la sélection est possible et nous
insistons qu´elle soit entreprise le plus tôt possible.


Paralellement avec P intensification de la culture du Noyer, il faut tenir compte
de la faiblesse organique qui suit chaque augmentation des arbres d´ une meme espece.


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